Les Stades : Le Vélodrome

MARSEILLE – Stade Vélodrome

Le Stade Vélodrome est, depuis son inauguration en 1937, utilisé par le club de football de l’Olympique de Marseille. Après de nombreuses évolutions, il est aujourd’hui le second stade en France pour sa capacité et l’enceinte d’événements sportifs et culturels. En juin 2016, Le Nouveau Stade Vélodrome devient « Orange Vélodrome », sa nouvelle enseigne est officiellement posée fin septembre 2016.


Initialement de 35 000 places, le stade connaît plusieurs extensions au cours du xxe siècle. Le changement le plus notable est celui précédant la Coupe du monde de football 1998, l’enceinte passant à 60 000 places et n’ayant plus de toit. Le Vélodrome changea encore de configuration en vue du Championnat d’Europe de football 2016, avec la couverture du stade et une capacité augmentée de 7 000 places.
Ce stade n’est pas réservé au football : il accueille dans ses débuts des courses cyclistes (d’où le nom de Vélodrome) mais aussi des rencontres du Marseille XIII (club de rugby à XIII dans les années 1950), certaines rencontres de phase finale du Championnat de France de rugby à XV et du RC Toulon ainsi que des concerts.
Le Vélodrome est, avec une capacité de 67 394 spectateurs, le deuxième stade de France en termes de places disponibles. La capacité est réduite à 48 000 places durant les travaux de rénovation pour l’Euro 2016. Depuis 2014, le stade vélodrome répond aux critères des stades de catégorie 4 de l’UEFA.

La naissance du Vélodrome


La ville de Marseille souhaite en 1928 ériger un stade municipal, le stade de l’Huveaune étant la propriété de l’Olympique de Marseille. Un premier projet est repoussé par le conseil municipal en 1930, le coût des opérations étant jugé trop important. La Coupe du monde de football 1938 organisée en France relance l’idée d’une enceinte sportive.
En 1935, l’architecte parisien Henri Ploquin, qui a notamment travaillé sur le Stade municipal de Vichy, propose la construction d’un stade olympique comprenant une piste ainsi qu’un palais des sports.
Pour des raisons budgétaires seul le stade est finalement réalisé. Le 28 avril 1935, la première pierre du Vélodrome est posée par le maire de Marseille, le docteur Georges Ribot, sur les ruines des anciennes usines automobiles Turcat-Méry, entre le quartier de Saint-Giniez et le quartier Sainte-Marguerite dans le sud de la ville.
Ce lieu avait déjà été ciblé quelques années auparavant par le Stade helvétique de Marseille pour y construire une enceinte de football, le vol des fonds levés pour une tombola par l’un des organisateurs mettant un terme aux ambitions suisses.
Durant les travaux qui s’étalent sur vingt-six mois, 25 000 m3 de terre sont déplacés et 240 pieux de 10 m sont utilisés pour les fondations.
L’enceinte du stade Vélodrome est inaugurée le 13 juin 1937 devant près de trente mille spectateurs : une grande journée sportive est organisée, avec un meeting d’athlétisme et une course cycliste sur les pistes prévues à cet effet. En conclusion de cette fête sportive un match amical est disputé entre l’Olympique de Marseille et les Italiens du Torino Football Club qui se conclut sur le score de 2 à 1 pour les Olympiens, qui déménagent donc de l’Huveaune vers le Vélodrome. Émile Zermani est le premier footballeur à marquer un but dans l’enceinte marseillaise.
Le 29 août 1937, la deuxième journée du Championnat de France de football met aux prises l’OM à l’AS Cannes. C’est le premier match de football en compétitions officielles au Vélodrome. Néanmoins, les Marseillais n’adoptent pas si facilement le tout nouveau stade, qui est vu comme le « stade de la mairie ». Pour les habitants, le vrai stade de l’OM reste en effet le stade de l’Huveaune, propriété de l’OM et dont la construction des tribunes est financée par les supporters au début des années 1920.

Un Vélodrome omnisports

1950

Comme prévu, le Vélodrome accueille certains matchs de la Coupe du monde de football de 1938, avec notamment la demi-finale entre l’Italie de Giuseppe Meazza et le Brésil de Domingos da Guia. Mais le football n’y est pas le seul sport pratiqué.
Une tournée de joueurs de football américain passe à Marseille, un match de hockey sur gazon entre le Stade français et une entente Lyon-Marseille se conclut sur le score de 4-0 pour les Parisiens en 1938, et des parties de tennis sur gazon sont jouées en 1939.
Malgré la Seconde Guerre mondiale et les réquisitions régulières des armées française, allemande puis américaine, qui endommagent le site, les compétitions sportives continuent de s’y tenir. Des courses de lévriers, de moto, des concours de pétanque, des combats de boxe avec Marcel Cerdan, du handball à 11 ainsi que quelques matchs de l’OM (qui rejoue en grande partie à l’Huveaune) rythment la vie du Vél’. Un match de baseball joué par les troupes américaines à la Libération s’y déroulera même.
Au lendemain de la guerre, l’OM partage le stade avec le club montant de rugby à XIII de la ville, le Marseille XIII Rugby League de Jean Dop, qui enregistre des affluences de 15 000 spectateurs en moyenne. Le côté omnisports du stade est toujours présent avec les Harlem Globetrotters en 1951, une ronde de Formule 1 en 1953, les samedi cyclistes animés par le Marseillais André Payan (cyclisme), des arrivées du Tour de France cycliste et des meetings d’athlétisme mettant en scène Michel Jazy ou encore Roger Bambuck.
Alors que l’environnement urbain de l’enceinte se développe (construction de l’unité d’habitation de la Cité radieuse, tour de France 3 Méditerranée en chantier), Marcel Leclerc, nouveau propriétaire de l’Olympique alors en deuxième division en 1965, s’oppose violemment au député-maire Gaston Defferre en quittant le stade Vélodrome tant que ses exigences ne sont pas satisfaites.
Il réclame une subvention annuelle fixe, une baisse des taxes et la suppression du loyer payé par le club à la municipalité, qualifiée par Leclerc de « racket » ; il n’hésite pas dans une lettre adressée au maire à lui écrire « Marseille, c’est Chicago », ville des États-Unis ayant connu de nombreuses affaires de corruption. Le stade est donc inoccupé, et la Mairie cède en 1966, lors de la remontée du club en première division. Cette année-là, à la demande de l’entraîneur Robert Domergue, le siège de l’OM qui était place Félix-Baret est transféré au Vélodrome.

Premières rénovations


L’année 1970 marque les premières modifications du Vélodrome avec le remplacement des vieux projecteurs des tribunes Ganay et Jean Bouin par quatre pylônes de 60 mètres de hauteur pour les événements nocturnes. En mars 1971, la capacité du stade est augmentée d’environ 6 000 places assises, avec la réduction de la piste cyclable et la disparition de la piste cendrée d’athlétisme. Le Vélodrome possède alors 55 000 places, si l’on tient compte des places populaires, qui sont debout.
L’Olympique de Marseille retourne au stade de l’Huveaune lors de la saison 1982-1983, le stade Vélodrome étant entré en travaux en vue du Championnat d’Europe de football 1984. La pelouse est totalement remplacée. La demi-finale entre l’équipe de France et le Portugal est un record d’affluence en match international avec 54 848 spectateurs20. La capacité du stade est ensuite réduite à 42 000 places avec la construction de loges notamment.
La piste cycliste est inutilisée lorsque Bernard Tapie devient président de l’OM en 1985. Il décide de la supprimer et de réaménager les deux virages, ramenant la capacité du stade à 48 000 places.
Ce chantier marque la fin de l’ère omnisports du Vélodrome, qui est désormais dans un périmètre transfiguré avec la création de la ligne 2 du métro de Marseille desservant le stade en deux stations et la construction du Palais des Sports.

Un nouveau Vélodrome controversé

L’entrée du stade Vélodrome, seul souvenir de l’enceinte de 1937 jusqu’à sa disparition en 2013.

La France organisant la Coupe du monde 1998, un appel d’offres est lancé en mars 1995 pour une rénovation en profondeur du stade Vélodrome qui doit voir sa capacité atteindre les 60 000 places.
Le groupement Chagnaud – Travaux du Midi / Buffi remporte l’appel d’offres. Le coût de la rénovation, 391,9 millions de francs, est réparti entre l’État et les collectivités locales.
La structure est totalement revue : seule une partie de la tribune Jean-Bouin (dont la façade du stade) et les gradins hauts de la tribune Ganay sont conservés. 20 000 m3 de béton sont coulés sur place, 32 km de gradins sont construits ainsi que 400 volées d’escaliers, 650 tonnes de charpente et 1 500 tonnes d’armatures.
Le dernier match de l’« ancien Vél’ » en février 1996 se conclut sur une cérémonie au cours de laquelle d’anciens joueurs du club tels que Josip Skoblar, Jean-Pierre Papin ou Mario Zatelli laissent leurs empreintes sur des dalles de ciment qui sont désormais exposées au Musée boutique de l’OM.
Les morceaux de tribunes détruites sont vendus dans les boutiques olympiennes. Des premières interrogations apparaissent sur le sort du Vélodrome et des banderoles fleurissent dans le stade fustigeant l’absence de toit pour le nouveau Vélodrome.

Le Vélodrome dans sa configuration 1998-2011 vue de la tour France 3

De plus, on craint que la capacité du stade soit trop importante ; il est décidé que la configuration la plus utilisée en championnat serait un stade de 40 000 places disponibles, en fermant les tribunes hautes, la configuration maximale étant réservée aux matchs de Coupe du monde et aux « grands matchs de l’OM ». Cette idée est abandonnée, l’OM attirant dans la majorité des cas plus de 50 000 supporters.
Le 4 décembre 1997 se déroule le tirage au sort du Mondial 1998 dans la nouvelle enceinte du Vélodrome qui accueille sept rencontres. L’enceinte ne connaît pas de grands changements dans les années 2000. Le record d’affluence d’un match de football (58 897 spectateurs) date de la réception par l’OM du Newcastle United Football Club en demi-finale retour de Coupe de l’UEFA, le 6 mai 2004 (2-0). Le Vélodrome accueille la Coupe du monde de rugby à XV 2007, dont le quart de finale Australie-Angleterre qui enregistre le record d’affluence tous sports confondus avec 59 120 spectateurs.
Très critiqué et peu aimé par les Marseillais notamment pour son architecture (pas de toiture, aucune résonance acoustique, configuration évasée), le stade surnommé « l’Enrhumeur » par Rolland Courbis7 est l’objet depuis 2003 de plusieurs projets visant à le moderniser (couverture) et même l’agrandir.
Un projet datant de 2005, suivi par Thomas Longeault, propose une couverture de l’enceinte et une augmentation de sa capacité de 60 013 à 80 500 places assises. Aucune suite n’est néanmoins donnée bien que le sujet soit évoqué régulièrement tant par le maire de Marseille que par des dirigeants du club. La candidature de la France à l’organisation du Championnat d’Europe de football 2016, annoncée officiellement début 2009, amène la ville de Marseille à accélérer sa réflexion sur le sujet, le cahier des charges de l’UEFA imposant une rénovation majeure du stade.

Nouvelle rénovation du Vélodrome


Le 21 juin 2010, la mairie dévoile le projet retenu pour la rénovation du stade Vélodrome, en vue notamment de l’accueil de l’Euro 2016. C’est Bouygues Construction, via sa filiale la société Arema, qui se chargera de réaliser le projet, pour un coût total de 267 millions d’euros financés par Bouygues Construction (100M d’euros qui lui seront remboursés sur 30 ans par la mairie grâce à l’augmentation de la redevance du stade), la ville de Marseille (40 M d’euros), le Département des Bouches du Rhône (30M d’euros), les droits à batir (30M d’euros), l’État via le CNDS (30M d’euros) et la communauté urbaine Marseille Provence (20M d’euros).
L’objectif principal de la rénovation est de créer un stade de football répondant aux exigences de l’UEFA pour un classement en « stade cinq étoiles » (remplacé depuis 2006 par la « catégorie 4 »). L’élément central de cette rénovation est la couverture du stade, cette couverture représentant 5 500 tonnes de structure métallique (soit l’équivalent de 80 % de la Tour Eiffel).
De plus, la capacité du stade est augmentée, pour atteindre 67 394 places (contre 60 000 auparavant). La tribune Jean Bouin posséde alors 18 851 places, la tribune Ganay 22 321 places, le virage Sud 12 935 places et le virage Nord 12 947 places. Le classement en stade cinq étoiles impose aussi l’augmentation du nombre de places à prestations (ou espaces VIP), l’aménagement de salons et d’un « accueil VIP haut de gamme ».


De plus, le projet prévoit également la construction d’un complexe hôtelier 3 et 4 étoiles, d’un centre commercial, d’une clinique du sport, de logements, de bureaux et la restructuration du stade Delort, stade de rugby à XV situé aux abords du stade, par la création d’une tribune couverte de 5 000 places.
Le projet est adopté en conseil municipal le 12 juillet 2010. Dans sa présentation du projet, Jean-Claude Gaudin (UMP), le maire de Marseille, évoque l’éventualité du naming.
Le stade est inauguré officiellement le 16/10/2014 et propose désormais plus de 67000 places couvertes. Le coût total réévalué par la Cour des comptes est estimé à 551 millions d’euros dont une partie est à verser à Arema jusqu’en 2045 pour l’entretien et la mise au norme.
Le 3 juin 2016 La Ville de Marseille, Orange et Arema annoncent un accord de partenariat. Le Nouveau Stade Vélodrome devient l’Orange Vélodrome. Orange y déploiera une couverture Wifi en Haute Densité dans l’ensemble du stade et sur les parvis extérieurs. Avec 1000 bornes wifi et une capacité de 20 000 connexions simultanées.

Structure et équipements

Depuis la dernière rénovation à la fin des années 1990, la pelouse du stade Vélodrome est entourée de quatre tribunes, qui ne sont pas reliées entre elles ; il est impossible de faire à partir des gradins le tour du stade.

Terrain de jeu

Le terrain de jeu mesure approximativement 106 mètres de long et 65 mètres de large, avec quelques mètres d’espace de chaque côté du terrain. Une fosse sépare les gradins de la pelouse de la rénovation de 1998 à celle de 2012-201442. La pelouse n’est pas chauffée, le climat méditerranéen ne le nécessitant pas ; au contraire, l’été est la période la plus difficile pour les jardiniers du stade Vélodrome. En juin 2014, Arema choisit d’équiper le stade Vélodrome avec la technologie de pelouse hybride AirFibr44 pour renforcer la résistance de la pelouse, et la sécurité des utilisateurs.


Tribunes

La pelouse du Vélodrome est entourée par quatre tribunes qui portent toutes le nom de figures marseillaises : tribune Gustave Ganay, tribune Jean Bouin, virage Nord Patrice de Peretti et virage Sud Chevalier Roze.
Tribune Gustave Ganay
La tribune Gustave Ganay est la tribune du stade qui peut contenir le plus de supporters avec 22 398 sièges disponibles46. Elle est nommée ainsi en l’honneur d’un coureur cycliste marseillais champion de France de demi-fond. La tribune contient une partie réservée aux supporters handicapés en partie basse, d’une capacité de 258 places, et une partie réservée aux supporters adverses de près de 3 000 places. Elle est aussi la tribune la plus haute du stade, culminant à 27 mètres de 1998 à 2013.
La nouvelle tribune Ganay résultant de la rénovation avant l’Euro 2016 est inaugurée le 5 avril 2013. Elle culmine à 43 mètres, la toiture atteignant 61 mètres de hauteur. Des buvettes, des salons et 1 882 places VIP sont présents dans cette tribune.
Tribune Jean Bouin
La tribune Jean Bouin, qui fait face à la tribune Ganay, est la tribune principale du stade Vélodrome. Elle est de 1998 à 2013 la seule tribune couverte de l’enceinte et contient la tribune présidentielle et des loges, réservées notamment à l’accueil des V.I.P. qui souhaitent assister à des rencontres. La tribune de presse est aussi présente de ce côté-ci du stade. Les caméras de télévision étant aussi placées sur la tribune Jean Bouin, elle est la moins montrée à la télévision.
Les studios de télévision sont placés à l’extrémité sud de la tribune. Les bancs, qui sont devenus des fauteuils, sont au centre de la tribune Jean Bouin, à un niveau plus bas que celui du terrain. Dans le bâtiment même, on retrouve les bureaux de l’administration, les salons, les offices traiteurs, le musée-boutique de l’Olympique de Marseille ou encore le poste de commandement et de sécurité.
Sous la tribune se trouvent les vestiaires sportifs, les locaux des arbitres, le centre anti-dopage, les bureaux FIFA, l’accès presse, la salle de conférence, les locaux techniques, les studios de télévision ou encore l’infirmerie joueurs. Cette tribune d’une capacité d’un peu plus de 12 300 places porte le nom d’un coureur de fond marseillais ayant remporté une médaille d’argent sur 5 000 m aux Jeux olympiques d’été de 1912. La tribune est détruite en avril 2013 dans le cadre de la rénovation du Vélodrome.
Virage nord Patrice de Peretti
Le virage Nord Patrice de Peretti, aussi appelé virage Depé, porte le nom d’un supporter emblématique de l’Olympique de Marseille, fondateur du groupe de supporters des MTP et décédé à l’âge de 28 ans. Auparavant, le virage portait le nom de Ray Grassi, un boxeur marseillais45. Le virage comporte environ 13 800 places. Sous le virage se trouvent des vestiaires secondaires, une infirmerie et des locaux libres.
Virage sud Chevalier Roze
Le virage Sud Chevalier Roze, plus communément appelé virage Sud, comporte quasiment le même nombre de places que le virage Nord (13 800 places) et possède la même architecture. Ce virage porte le nom d’un noble qui s’est distingué en dégageant les cadavres de la ville, en organisant le ravitaillement de la cité ainsi qu’en érigeant un hôpital lors de l’épisode de la peste de Marseille en 1720.


Éléments commémoratifs

Outre le nom des tribunes portant le nom de personnalités marseillaises disparues, d’autres éléments commémoratifs sont présents au stade Vélodrome. Sur le parvis du stade Vélodrome se dressent la statue du cycliste marseillais Gustave Ganay, mort d’une chute à vélo, sculptée par Élie-Jean Vézien, ainsi que celle de l’athlète marseillais Jean Bouin, mort au front lors de la Première Guerre mondiale, qui est l’œuvre de Constant Roux. Une plaque célèbre les victimes de la catastrophe de Furiani lors de la demi-finale Bastia-OM le 5 mai 1992.


Une autre plaque honorant le souvenir du supporter emblématique Patrice de Peretti, mort en juillet 2000, se situe aussi sur le parvis de l’enceinte.
Le mur à l’entrée du musée-boutique situé tribune Jean Bouin contient les dalles dans lesquelles ont été moulées lors du match OM-Caen le 18 février 1996 les empreintes de joueurs emblématiques de l’OM tels que Josip Skoblar, Gunnar Andersson, Auguste Aquaron, Karl-Heinz Förster, Pascal Olmeta, Fabien Barthez, Jean-Pierre Papin, Chris Waddle, Basile Boli, Jean Djorkaeff ou encore Jules Zvunka. Des pièces de collection (maillots, fanions) sont aussi présents dans cette partie du stade.

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